Reactions

France et Etats-Unis:

Une "étape importante" selon Washington et ses alliés, "tragique" pour le Vatican. La France prend acte mais rappelle son opposition à la peine de mort.

En Irak:

Le Premier ministre Nouri al-Maliki, se félicitant de l'"exécution du criminel Saddam", lui a indirectement répondu en lançant un appel à la réconciliation, à l'intention des partisans de l'ancien régime dont "les mains ne sont pas tachées de sang".

La TV d'Etat a annoncé par erreur que les deux co-accusés de Saddam Hussein, son demi-frère Barzan al-Tikriti, ancien chef des services de renseignement, et l'ancien président du tribunal révolutionnaire Awad al-Bandar, lui avaient succédé sur le gibet. En fait leur exécution a été reportée au dernier moment de quelques jours pour mettre mieux en valeur celle de Saddam Hussein, selon M. Roubaï.

En Iran:

Le vice- ministre des Affaires étrangères chargé des affaires parlementaires et consulaires, Hamid-Reza Asefi, a déclaré samedi que l'exécution de l'ancien président irakien Saddam Hussein constitue une victoire des irakiens, gagnants de sa chute.

Les infos Russes insistent sur son calme.

En Chine on évite la question.

Pour la Suisse, l'exécution de Saddam Hussein «n'est pas justifiable»