mercredi, mai 17, 2006

Tragicomedie

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la naissance d’un désastre – Khomeiny. Celui qui a radicalisé l’Islam, qui a militarisé l’Iran, qui a enfoncé encore plus le Moyen-Orient. Peut-être la plus grande tragédie de l’histoire de l’Iran. Voici une citation de Marx :
Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d'ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce.
Ahmadinejad : notre farce. Cette sale blague qui ne peut unir le peuple, ce bouffon qui « a ridiculisé mercredi l'offre à venir des Européens pour que l'Iran suspende son enrichissement d'uranium en l'assimilant à des «noix et des chocolats». Pendant que cet enfant gâté joue -- veut imposer un uniforme national! -- il enterre tout un peuple. Elu avec de fausses promesses, cette racaille avait promis de s’occuper du petit peuple, des pauvres et des sans abris :
Malgré la promesse du président radical iranien Mahmoud Ahmadinejad, faite avant qu’il n’entre en fonction, de déraciner la pauvreté et la corruption, les Forces de sécurité de l’Etat d’Iran ont lancé de nouvelles mesures énergiques contre les pauvres et les sans-abri à Téhéran. Dans le cadre de ces mesures, les agents des Forces de sécurité ont commencé à arrêter des mendiants dans toute la capitale iranienne. Ces nouvelles mesures ont été officiellement lancées dans le cadre du « Plan de ramassage des mendiants ».
Je ne mets pas beaucoup de photos sur ce blog, mais allez à ce lien pour voir les photos de ces pauvres gens, surtout la première. D’abord Khnomeini, et maintenant lui. Je me tais; je laisse la place à Hugo, qui se moque mieux que moi de ces farces. Un passage des Châtiments : Un jour, maigre et sentant un royal appétit, Un singe d'une peau de tigre se vêtit. Le tigre avait été méchant, lui, fut atroce. Il avait endossé le droit d'être féroce. Il se mit à grincer des dents, criant : « Je suis Le vainqueur des halliers, le roi sombre des nuits ! » Il s'embusqua, brigand des bois, dans les épines ; Il entassa l'horreur, le meurtre, les rapines, Egorgea les passants, dévasta la forêt, Fit tout ce qu'avait fait la peau qui le couvrait. Il vivait dans un antre, entouré de carnage. Chacun, voyant la peau, croyait au personnage. Il s'écriait, poussant d'affreux rugissements : Regardez, ma caverne est pleine d'ossements ; Devant moi tout recule et frémit, tout émigre, Tout tremble ; admirez-moi, voyez, je suis un tigre ! Les bêtes l'admiraient, et fuyaient à grands pas. Un belluaire vint, le saisit dans ses bras, Déchira cette peau comme on déchire un linge, Mit à nu ce vainqueur, et dit : « Tu n'es qu'un singe ! »
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