mercredi, juillet 19, 2006

Proportionnalité quantique

D’après la Doctrine de la Guerre Juste:
La théorie de la guerre juste peut être divisée en trois catégories : 1. Le « Jus ad Bellum » : concerne particulièrement les causes de la guerre. 2. Le « Jus in Bello » : concerne la justice du comportement des différents intervenants pendant le conflit. 3. Le « Jus post Bellum » : concerne la phase terminale et les accords de paix qui doivent être équitables pour toutes les parties. La synthèse de ces trois étapes permet de dégager les lignes suivantes : La guerre pour être juste , doit être engagée en dernier ressort. Toutes les possibilités non violentes doivent au préalable avoir été examinées. La question de l'autorité légitime se pose lorsque le Conseil de sécurité de l'ONU est bloqué par la volonté d'une partie d'exercer son droit de veto. La probabilité de succès doit être plus forte que les dommages imposés. Ce point est certainement l'un des plus difficiles à évaluer puisqu'entrant dans le cadre du calcul des probabilités. La violence engagée dans le conflit doit être proportionnelle au dommage infligé et les populations civiles doivent être autant que possible distinguées des agresseurs militaires. Là encore, se présente une nouvelle difficulté avec les interventions de type guérillas où il est difficile de faire la distinction entre civils et militaires. Le but ultime de l'intervention armée doit être de rétablir la paix.
Et voici comment on change la proportionnalité :
L'ambassadeur des Etats-Unis à l'Onu John Bolton, a jugé "tragique" la mort de civils dans le conflit au Liban, tout en soulignant que l'on ne pouvait englober dans la même condamnation morale les attaques terroristes et les pertes dues aux conséquences de "l'auto-défense" israélienne.
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