vendredi, septembre 29, 2006

L’Ami Kazakh

Le Président Bush a des amis intéressants ; il aime Poutine, et Musharraf par exemple. Quelle vertu doit-on posséder pour mériter cette amitié ?
Le président américain George W. Bush a reçu vendredi à la Maison Blanche son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev, en évitant devant la presse d'aborder la question des droits de l'Homme au Kazakhstan."J'ai regardé avec attention le développement de cet important pays, de ce qu'il était dans la sphère soviétique à celui qu'il est devenu aujourd'hui comme nation libre", a déclaré le président américain devant quelques photographes et cameramen, avant de déjeuner avec son invité.
Nation libre ? Ce n’est exactement le point de vue international. Mais il y a mieux :
Les présidents américain et kazakh, George Bush et Noursoultan Nazarbaïev, examineront vendredi à la Maison-Blanche les problèmes de la "coopération militaire" bilatérale, a annoncé au Financial Times Richard Boucher, sous-secrétaire d'Etat aux affaires de l'Asie du Sud et de l'Asie centrale.
Mais Nazarbaiev devrait se méfier de cette amitié. Un autre « président » de la région, Musharraf, venu au pouvoir grâce à un coup d’état, grand « allié » du Président Bush nous a récemment révélé l’ampleur de cette amitié :
Le président pakistanais Pervez Musharraf a déclaré que les Etats-Unis avaient menacé de bombarder son pays après les attentats du 11 septembre 2001 s'il ne coopérait pas avec les forces américaines contre les taliban en Afghanistan.

jeudi, septembre 28, 2006

L’Amérique Profonde

Trent Lott est un sénateur du Mississippi – l’Amérique profonde ! Il était d’ailleurs le chef de la majorité Républicaine au sénat mais à cause d’un discours « teinté de nostalgie ségrégationniste », il a dû démissionner de son poste de leader. Mais cela ne l’empêche pas de se faire remarquer.

Aujourd’hui sur CNN, à propos de sa conversation de ce matin avec le président, le sénateur du Mississippi insiste qu’ils n’ont pas parlé de la guerre en Iraq. Mieux encore :
Vous [les journalistes] sont obsédés par ça. Moi j’y pense pas. Les gens ordinaires n’y pensent pas…c’est difficile pour les Américains, nous tous, moi y compris, de comprendre ce qui cloche avec ces gens là. Pourquoi est-ce qu’ils tuent des gens des autres religions à cause de leur religion ? Pourquoi haïssent-ils les Israéliens et leur droit d’exister ? Pourquoi se haïssent-ils ? Pourquoi est-ce que les Sunnites haïssent les Shiites ? Comment arrivent-ils à voir la différence ? Moi je ne vois pas la différence ; ils se ressemblent tous.
Ah...la profondeur...

mercredi, septembre 27, 2006

Go Gently

Les graffitis sont interdits dans beaucoup de villes. Mais voici le travail de Paul Curtis – connu sous le nom « Moose ». Pour ses graffitis, il nettoie les murs de façon sélective !

mardi, septembre 26, 2006

durer éternellement

Tony Blair vient de se présenter devant son dernier Congrès des Travaillistes en tant que premier ministre.
"La vérité, c'est qu'on ne peut pas durer éternellement", a-t-il observé. "C'est pourquoi il est vrai qu'il s'agit de mon dernier congrès en tant que chef" du parti. "Bien sûr qu'il est difficile de partir. Mais il est également juste de partir. Pour le pays, et pour vous, le parti".
En général, il est juste de partir après un moment. On a du mal à croire que c’est simplement par souci de transition démocratique. Les derniers sondages lui donnent un taux d’approbation de 31% -- un peu mieux que Bush.

Parmi les analyses possibles, le point de vue de Hitchens m’a paru remarquable :
Quand j’ai interviewé Blair pour la première fois, après son élection au poste de leader du Parti travailliste en 1994, il m’a répondu au sujet de l’influence de sa foi catholique sur sa politique : « je ne supporte pas les hommes politiques qui parlent sans cesse de religion ». Si je devais dater le moment où j’ai commencé à avoir des doutes sur Blair, ce serait lorsqu’il s’est mis – après le 11 septembre 2001 – à insister sur le fait que sa propre « foi » motivait sa position morale.

dimanche, septembre 24, 2006

Virgule

Ma traduction d’une réponse du Président (sur CNN) à propos de la violence en Iraq:
Bush : Oui, vous voyez ça [la violence] à la télé. Et c’est...c’est la puissance d’un ennemie qui est prêt à tuer des gens innocents. Mais il y a aussi une volonté incroyable du peuple Iraquien. Douze millions de personnes ont voté en Décembre [de l’année dernière]. J’admets que ça semble comme si c’était il y a dix ans. J’aime rappeler aux gens que quand l’histoire de l’Iraq sera écrite, ce sera juste comme un virgule...
Sa réponse semble presque dire que la démocratie sera une virgule, juste un moment. Mais on sait que ce n’est pas de cela qu’il parle. C’est jute la violence...

3,000 pourcent

Un article dans le journal Britannique, The Independent, nous a révélé qu’il existe une crise de la Cocaïne dans le pays. Il y a apparemment une augmentation de 3,000 pourcent en dix ans de cas de travailleurs qui ont testé positif pour la cocaïne sur les lieux du travail ! Trois milles pourcent...

En tout, d’après le quotidien, plus de 5 pourcents des employés anglais sont contrôlés au travail… c’est seulement le nombre de personnes qui se sont fait prendre en flagrant délit !

Pour aggraver la chose :
Des soldats britanniques, servant en Irak, sont au centre d'une enquête sur un trafic consistant à faire sortir clandestinement des armes de ce pays pour les échanger contre de la drogue, rapporte le Sunday Times.

Le ministère de la Défense (MoD) enquête sur "la possession illégale" d'armes par des soldats du 3e bataillon du régiment du Yorkshire, mais n'a pas précisé au journal si ces armes étaient l'objet d'un échange contre de la drogue.
...
Selon le journal, des officiels craignent que des soldats aient pu entrer en contact avec des organisations criminelles en Allemagne. Le bataillon incriminé a une base près de Fallingbostel, dans le nord du pays.

Le Sunday Times, citant une source des services de sécurité, indique que quelques armes ont été échangées pour environ 50 grammes de cocaïne, pouvant se négocier à 2.500 livres (3.714 euros, 4.53 dollars), qui ont été alors vendus à des soldats britanniques basés en Irak.

samedi, septembre 23, 2006

La mauvaise Amérique à suivre

Le voyage de Sarkozy aux Etats-Unis en a fait du bruit. On parle même d’un coup d’état diplomatique :

Nicolas Sarkozy, depuis le territoire américain, a rompu spectaculairement avec la politique étrangère gaulliste poursuivie par Pompidou, Giscard, Mitterrand et Chirac, remettant même en cause, implicitement, la position du général de Gaulle au moment de la guerre du Vietnam (et, bien sûr, son retrait de l’Otan).

Je suis d’accord avec Sylvie Kauffmann qu’il ne faut pas exagérer la chose. L’anti-américanisme de Chirac est mal compris :

M. Chirac attend toujours son invitation au ranch de Crawford, chez les Bush, et, aujourd'hui encore, il faudrait beaucoup d'audace à Dominique de Villepin pour rendre visite au Capitole, à Washington. Mais, là encore, les observateurs des relations transatlantiques feront remarquer que la politique américaine de la France est plus complexe que les envolées lyriques : on sait aujourd'hui que, au plus fort de la crise diplomatique, la France est restée l'un des meilleurs alliés des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme.

La France reste une force majeure en Afghanistan.

Mais ça ne veut pas dire que Sarko ne suive pas le mauvais exemple. Il y a beaucoup de chose Américaines à admirer. Mais la guerre en Irak n’en fait pas partie. Pire encore : la politique intérieure américaine est de plus en plus dominée par l’extrémisme de la droite Républicaine. Une des cibles préférées de cette politique enragée est l’indépendance judiciaire.

En début de matinée, le ministre de l'Intérieur avait maintenu sur RTL ses critiques contre les juges de Bobigny, coupables à ses yeux de ne pas envoyer assez de délinquants, notamment mineurs, en prison. Il a revendiqué le soutien des Français, le "seul qui compte" en démocratie. A ses yeux, critiquer des décisions de justice ne remet pas en cause la séparation des pouvoirs, qu'il respecte, dit-il, mais constitue un exercice légitime. C'est pour lui exprimer ce point de vue et élargir ses critiques qu'il a écrit à Guy Canivet qu'il "existe une crise de confiance entre les Français et la justice. Les Français ont souvent le sentiment que la justice n'applique pas la loi telle qu'ils comprennent qu'elle a été votée par le Parlement".

Ce n’est pas la bonne piste américaine à suivre.

mercredi, septembre 20, 2006

Pas seulement les Américains

Voici l’extrait de l’AP:

La cour martiale britannique qui juge depuis mardi sept militaires britanniques, dont trois pour des crimes de guerre en Irak, a accablé mercredi pour son comportement brutal le caporal Donald Payne, seul des accusés répondant directement de la mort d'un civil en garde à vue.

L'accusation a longuement évoqué les sévices que Donald Payne, 35 ans, et ses complices ont fait subir aux civils tombés entre leurs mains pendant 36 heures, du 14 au 15 septembre 2003 à Bassorah, la grande ville du sud irakien. L'avocat Julian Bevan a montré à la cour une vidéo montrant Payne hurlant, insultant les prisonniers et les forçant à se tenir dans des positions douloureuses. On entend les gémissements de douleur de ceux-ci.

Me Bevan a également évoqué la sinistre "chorale" organisée par Payne, décidément "placé au coeur de cette affaire".

Les soldats invitaient leurs collègues et tous les visiteurs de la prison de fortune à voir Payne frapper tour à tour les prisonniers et les faire hurler. Les différents cris constituant la "chorale".

Les journaux GB ajoutent un détail de plus: Il avoue avoir bien aimé sa chorale.

mardi, septembre 19, 2006

Fisk

Puisque je ne pourrais rien écrire jusqu’à jeudi, autant donner la parole à quelqu’un de plus important : Robert Fisk.
Dans la semaine où Bush s'est pris à rêver que sa "guerre contre le terrorisme", dégoulinante de sang, "conduirait le 21ème siècle dans un "âge resplendissant de liberté des hommes", j'ai trouvé dans mon courrier une lettre effrayante, qui m'était adressée par un ancien combattant américain dont le fils sert en tant que lieutenant-colonel et médecin dans les forces étasuniennes à Bagdad. Pour simplifier, mon ami américain pense que le changement du credo militaire sous l'administration Bush - passant de celui de "soldat" à celui de "guerrier" - encourage les soldats américains à commettre des atrocités.
Le reste...

lundi, septembre 18, 2006

Citations du Week-End

Le Conseiller à la Sécurité Nationale de la Maison Blanche, Stephen Hadley :

« Je dis bien que personne ne sait ce qu’est un traitement humiliant. Qu’est-ce que ça veut dire ? »

Le Secrétaire de la Défense, Donald Rumsfled :

« Le faite est que – si Saddam Hussein était encore au pouvoir en Iraq, il serait riche en dollars et en pétrole. Pensez au prix du pétrole aujourd’hui. Il aurait tellement d’argent…on a de la chance qu’il soit parti. »

Mais n’est-ce pas le problème du prix du pétrole en parti à cause de… ?

dimanche, septembre 17, 2006

A juste titre

Ce cirque Papal est fascinant mais non pas au niveau de la bataille entre les deux plus grandes religions du monde. A mon avis, ça révèle aussi les difficultés internes de chaque croyance. Si on regarde la chose en terme d’oppositions des deux religions, ça mène à la violence. Le RFI panique en premier : « Inquiétude autour de la sécurité du Pape ». Mais puisque cet aspect est déjà sur-commenté, regardons ce que ça révèle à propos du Pape.

Avec l’ère de l’internet, les medias changent aussi. Ce matin, la majorité des titres des quotidiens – en Anglais ou en Français – annonçaient que le Pape s’est excusé. Ce n’est pas exactement le cas. D’ailleurs, depuis la mi-journée en Europe, certains titres – souvent le même article – ont été révisés, comme dans le cas du Monde : « Benoît XVI "absolument désolé" s'il a offensé les musulmans »

Avant tout : Je ne doute pas que le Pape ait des regrets. D’ailleurs, je ne pense pas qu’il soit anti-Musulman – au niveau le plus banal de cette haine.

Mais reste-t-il qu’il ne s’est pas vraiment excusé. Il est navré – ou mieux encore « vivement attristé par les réactions suscitées par un bref passage de [son] discours ». S’excuser serait admettre un tort ; ici, le Saint Père est triste qu’on l’ait mal compris. Il va même jusqu’à dire qu’il respecte la confession musulmane. Ce qui devrait plus ou moins suffire – d’ailleurs le « recteur de la mosquée de la porte d'Aix à Marseille Mohand Alili a estimé qu'il ne fallait pas accorder une importance démesurée aux déclarations du pape Benoît XVI sur l'islam et la violence ».

Ce n’est pas la politique étrangère du Vatican qui l’empêche de s’excuser plus sincèrement. Il s’empiète de plus en plus et il aimerait vraiment s’en sortir. Mais c’est la politique interne – l’infaillibilité de son job – qui le bloque. Le mieux qu’il puisse faire c’est d’être navré d’être mal compris. Le fait qu’il refuse de ne pas aller plus loin que ça – pour le moment – ne reflète pas tant sa position anti-Islam que l’handicape d’être Pape – et donc Infaillible.

samedi, septembre 16, 2006

Pur Sucre

Quand les Européens parlent de Bush, et de la droite Etats-unienne, on a l’impression que l’incapacité à faire face à la droite populiste n’est pas un phénomène uniquement américain. Que la France ait De Villiers ou Le Pen est certes inquiétant. Mais la recrudescence de l’extrémisme se propage dans d’autres pays.

L’Allemagne, malgré son histoire du vingtième siècle, voit une remontée des Néonazis :
A moins d'une semaine des élections dans deux régions de l'est de l'Allemagne, les autorités s'inquiètent de l'activisme de l'extrême droite. A Berlin, des jeunes néonazis s'en sont pris physiquement à des militants de partis politiques traditionnels et ont fait irruption, à plusieurs dizaines, dans des réunions électorales. Dans le Mecklembourg-Poméranie occidentale, le Parti national démocrate (NPD), formation ouvertement néonazie, serait en passe de réaliser un score d'environ 7 %, dimanche 17 septembre. Le débat sur une possible interdiction de ce parti est relancé par quelques voix minoritaires.

Les attaques des jeunes néonazis, aussi navrants qu’elles soient, ne sont pas aussi graves que la présence électorale – donc la normalisation – de l’idéologie extrémiste. Quand les agressions physiques font place à des agressions politiques, cela montre une radicalisation plus grave de la scène Allemande.

De même, la Suède dont le model social était considéré intouchable est maintenant menacé non pas par un plateforme politique de droite consistant mais par une montée agressive de la droite populiste, qui ne se justifie que par sa négation des centristes :
Les élections parlementaires du 17 septembre s’annoncent serrées. Les sociaux-démocrates, qui gouvernent seuls depuis douze ans avec le soutien du Parti de gauche (ex-communiste) et des Verts, sont cette fois sérieusement menacés par une alliance de droite qui a conduit une campagne très virulente, accusant le parti gouvernemental de s’être laissé corrompre par le pouvoir. Une tactique qui semble payante sachant que les conservateurs n’auraient aucune chance ici s’ils avançaient avec un projet de droite pur sucre.

vendredi, septembre 15, 2006

Soutien!

Tout le monde a entendu parler de la bêtise papale :
Dans son discours prononcé mardi 12 septembre à Ratisbonne, le pape a cité un ouvrage de Theodor Koury, théologien de Münster qui, dans les années 1960, avait rapporté la "Septième controverse" ayant opposé, en 1391, l'empereur chrétien de Constantinople, Manuel II Paléologue (1350-1425), à un érudit persan.
L'empereur pose à son interlocuteur, d'une manière étonnamment abrupte pour nous, la question centrale du rapport entre religion et violence. Il lui dit : "Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau. Tu ne trouveras que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l'épée la foi qu'il prêchait."
Au lieu du passer notre temps à le contredire, voyons qui le défend :
Le président du Mouvement pour la France (MPF), Philippe de Villiers, a déclaré dans un communiqué publié vendredi soir à Paris à propos des réactions à la conférence universitaire du Pape que le chef de l'Eglise catholique "n'avait fait qu'énoncer une réalité objective". M. de Villiers déclare "s'étonner de la disproportion des réactions à la suite des propos du Pape qui n'a fait qu'énoncer une réalité objective: les musulmans sont dans leur immense majorité des modérés mais il existe aujourd'hui, à l'évidence, des dérives islamistes à travers le jihad que tous les hommes de Paix ne peuvent que condamner".

jeudi, septembre 14, 2006

Cette sensation s'appelle...

C'est triste mais ce n'est pas surprenant de voir que:
L'OTAN a du mal à trouver des renforts pour son opération «Médusa» dans le sud de l'Afghanistan, où les alliés sont confrontés à de violents combats avec les talibans. Pour mater l'insurrection, dont l'intensité a surpris les responsables de l'Otan, le général James Johns, chef militaire de l'Alliance, réclame un «bataillon» de réserve supplémentaire, soit 2 500 hommes environ.
L’Afghanistan se détériore de plus en plus mais apparemment ça ne dérange pas tout le monde:
La multinationale américaine Coca-Cola a inauguré, dimanche à Kaboul, une nouvelle usine de production construite au coût de 25 millions $US. Le président afghan Hamid Karzaï, présent lors de l’événement, a estimé que des inaugurations de ce genre aideraient à enrayer la violence qui déchire le pays depuis l’invasion américaine en 2001.
Rien n'avait été laissé au hasard, dans un contexte de violence quotidienne : un tireur d'élite avait été positionné sur le toit de l'usine rutilante et surveillait les environs, aux aguets pour toute tentative d'attaque terroriste.

mardi, septembre 12, 2006

«La souffrance des pauvres de New York»

John Costalas: Patron de café face à Ground Zero, à New York «Né en Grèce, je suis arrivé à New York en 1951. Mon frère et moi avons ouvert ce lieu en 1968. Nous avons vu les tours se construire en face de nous. Tous les gens qui y travaillaient venaient ici. Je pense que nous connaissions plus de personnes mortes dans les attentats que n'importe qui d'autre. Pendant trois mois et demi, le restaurant a été transformé en centre médical. Tout était détruit à l'intérieur. On a dû rester fermé pendant deux ans et demi. Aujourd'hui, on fait moitié moins de recettes qu'avant. Tout autour, il y a encore des bâtiments vides. Wall Street n'est plus pareil. Les gens qui ont le plus souffert sont les pauvres, de toutes nationalités, qui ont perdu leur travail. Les terroristes voulaient frapper l'Amérique. C'est d'abord les pauvres qu'ils ont touchés.»

lundi, septembre 11, 2006

onze septembre

En Inde:
Hier, Bittoo Sondhi a sauté de nouveau sur sa Harley-Davidson pour rendre hommage à Gandhi, qu'il surnomme, comme la plupart des Indiens, "Bapu" ou "papa". Accompagné de sa fillette de 10 ans, il a parcouru les 20 kilomètres qui séparent l'endroit où Gandhi a été assassiné, le 30 janvier 1948, du lieu où se trouvent ses cendres. Avec des centaines de fidèles de Gandhi, il a ainsi commémoré le 11 septembre à sa manière. Il n'était cependant pas question des attentats qui ont eu lieu aux États-Unis il y a cinq ans, mais plutôt d'un événement qui a eu lieu le 11 septembre 1906, en Afrique du Sud. Ce jour-là, le jeune avocat Mohandas Karamchand Gandhi a exhorté 3000 Indiens rassemblés dans un hôtel de Johannesburg à s'opposer au pouvoir colonial sans jamais en venir aux coups. Le Satyagraha, mouvement de résistance indien basé sur la non-violence, était né.

lundi, septembre 04, 2006

Fête du Travail

Juste un mot d’explication concernant mon silence. Le semestre vient de reprendre et j’essaie de me rattraper. En même temps, le programme de blog (Blogger) semble me poser des difficultés nouvelles et j’essaye de les résoudre. Merci de votre patience. En attendant, étant donne que c’est le « jour du travail » aux États-Unis, contrairement au reste du monde, voici un perspective important:
Les salaires des Arabes et des Musulmans travaillant aux Etats-Unis ont chuté d'environ 10% au cours des années suivant les attentats du 11-Septembre, selon une nouvelle étude.
free web page counters