lundi, juillet 31, 2006

coïncidence remarquable

Le taux de popularité de Bush (en rouge) et le prix de l’essence (en vert). Je ne dis pas que c’est une explication suffisante. Mais disons que c’est une coïncidence remarquable.

dimanche, juillet 30, 2006

Bases

Voici un plan des bases aériennes américaines dans la région, ainsi que les oléoducs – déjà en place ou en phase de planification. J’ai changé plusieurs donnés dans l’échelle en français. (En appuyant sur le plan, vous aurez une plus grande version.)

samedi, juillet 29, 2006

Combien sur sept?

Le général retraité Wesley Clark, qui s’était lancé dans la course pour devenir le candidat démocrate pour les élections présidentielles 2004 (alors qu’il était conservateur pour la majorité de sa carrière) avait en 2004 publié un livre à propos de la guerre et le terrorisme. Dans la version américaine, il y a un passage remarquable (ma traduction) :
En traversant le Pentagone en 2001, un militaire d’état avait un peu de temps pour parler. En effet, il m’a dit que nous étions sur le chemin qui menait à la guerre en Iraq. Mais ce n’était pas tout. Ca faisait parti d’un plan de cinq ans, il a continué à m’expliquer, qui concernait sept pays, d’abord avec l’Iraq, ensuite la Syrie, le Liban, la Libye, l’Iran, la Somalie et le Soudan.

vendredi, juillet 28, 2006

Le Poutine irrespectueux

Encore un mot de plus sur Poutine. Il faudra bien une confrontation entre Washington et Moscou si ça continue comme ça:
Le président vénézuélien Hugo Chavez a conclu hier à Moscou des accords pour renouveler son arsenal, dont un contrat sur 24 chasseurs Sukhoï SU-30, au grand dam de Washington, et échangé avec son homologue russe Vladimir Poutine des promesses de coopération énergétique. Les contrats de vente d’armes conclus s’élèvent à « plus de trois milliards de dollars sur un an et demi », et portent notamment sur « 24 Sukhoï et 53 hélicoptères », a déclaré le chef de l’agence russe d’exportation d’armements Rosoboronexport, Sergueï Tchemezov, à des journalistes au Kremlin.

jeudi, juillet 27, 2006

Ingrats

Apparement:
Pour 60% des Américains le président George W. Bush ne jouit pas de respect auprès des chefs d'Etat étrangers, annonce la chaîne de télévision CBS se référant à un sondage réalisé sur sa demande.
Quels ingrats, ces chefs d'Etat étrangers. Il pourtant si gentil:

mercredi, juillet 26, 2006

50 ans de Suez

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la nationalisation du canal de suez. D'abord l'orgine du conflit:
Le canal de Suez est ouvert en 1869. Il a été financé par la France et le gouvernement égyptien. Le Royaume-Uni racheta ensuite la part de l'Égypte dans le canal. À l'indépendance de l'Inde, le poids stratégique du canal change: il n'est plus le point de passage capital entre le Royaume-Uni et son Empire. En revanche, le canal devient un point de passage stratégique pour le pétrole. Les origines de ce conflit remontent à 1952, lors du renversement de la monarchie de Farouk Ier par les officiers de l'armée égyptienne. Cette "révolution" à la fois sociale et nationale abolit la monarchie en Égypte, sous la conduite du président Gamal Abdel Nasser et s'efforce de lutter contre l'impérialisme étranger. Suite à ce renversement, le nouveau gouvernement abandonne les clauses de coopération avec les forces européennes et adopte une tendance nationaliste et autoritaire. Ce changement de position entraîne un conflit avec l'Europe à propos du Canal de Suez, jusqu'alors aux mains de capitaux franco-britannique. Au cours de 1956, la tension s'accroît entre Israël et l'Égypte avec les raids menés par les combattants égyptiens (fedayin) sur le territoire israélien. L'Égypte, dirigée par Gamal Abdel Nasser, bloque le Golfe d'Aqaba et ferme le canal de Suez aux navires israéliens. Dans un même temps, elle nationalise le canal, une voie commerciale vitale alors détenue à 44% par l'économie britannique. Le Premier ministre britannique Anthony Eden tente alors de convaincre l'opinion publique de la nécessité d'une guerre contre l'Égypte. Il fait pour cela appel au patriotisme inhérent à la Seconde Guerre mondiale en comparant la nationalisation du canal par Nasser au nationalisme de Mussolini et d'Hitler vingt ans auparavant. Eden, s'opposant à la politique d'apaisement de Neville Chamberlain, déclare qu'une démonstration de force est nécessaire afin de dissuader Nasser de faire de l'Égypte une nouvelle menace militaire et le fait passer pour le « Mussolini du Nil ».
Et les réactions de l’époque -- en France
La France aussi voulait punir Gamal Abdel Nasser. Pour l'historien Jean Lacouture, qui était le correspondant de France-Soir au Caire il y a 50 ans, la motivation principale de Paris dans l'expédition de Suez était de "frapper à la tête" la rébellion algérienne, que soutenait le raïs égyptien Gamal Abdel Nasser. Alors qu'Israël, de son côté, voulait garantir le passage de ses navires par le canal. Les négociations ayant échoué, l'Etat hébreu envahit la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï le 29 octobre 1956. Deux jours plus tard, les avions de combat français et britanniques lancent des raids contre l'Egypte. La riposte du Raïs est meurtrière: il fait couler les 40 bateaux présents alors dans le canal, qui reste fermé jusqu'à début 1957. Les troupes françaises et britanniques contrôlent le canal mais Washington est mécontent.
Et les réactions de l’époque aux Etats-Unis:
"Cette action a été la conséquence d'une erreur (...) Nous n'acceptons pas l'usage de la force (...) Les Etats-Unis n'ont été consultés en aucune façon", lance le président américain Dwight Einsenhower. Le cessez-le-feu est déclaré et les forces d'occupation de retirent en mars 1957. Malgré la défaite militaire, Gamal Abdel Nasser signe une victoire politique. Le Premier ministre britannique Anthony Eden doit alors démissionner. La crise de Suez en 1956 a marqué la fin de la prépondérance britannique au Moyen-Orient au bénéfice des Etats-Unis et poussé Londres à privilégier sa relation avec Washington, en s'ajustant sur ses positions en matière de politique étrangère. D'une manière générale, cette crise signe le déclin des puissances de la vieille Europe face à Washington et Moscou.

mardi, juillet 25, 2006

Le Poutine Respectueux

Il rêve de grandeur :

Le président russe Vladimir Poutine a assisté samedi avec ses homologues de la CEI - qui rassemble douze pays de l'ex-URSS - au Grand prix du Président russe, une course hippique dans la grande tradition tsariste qu'il a ressuscitée en 2004.

Mais un développement encore plus intéressant d’après le quotidien Guardian : Poutine est déterminé a punir Bush pour ses critiques lors du sommet du G8 et ne pas laisser le compagnies pétrolières américaines – comme Chevron – obtenir les contrats de gisement de gaz et de pétrole au nord de la Russie. La Norvège va apparemment les recevoir.

Rêve nostalgique ou un barrage à Bush ?

lundi, juillet 24, 2006

Innocence quantique

Après la proportion quantique, voici comment l’innocence se re-mesure. Voici un extrait – ma traduction – d’un article publié par le professeur de droit à Harvard, Alan Dershowitz.
Les nouvelles sont ces jours-ci saturées avec des reportages sur les victimes civiles, des comparaisons du nombre de victimes civiles, et la critique de l’Israël, mais aussi du Hezbollah pour causer la mort, la blessure et la « punition collectives » des civils. Mais qui sont justement ces civils, à l’age du terrorisme, quand les militants ne portent pas des uniformes, n’appartiennent pas à une armée et se mélangent facilement parmi la population générale ?
C’est presque innocent comme début d’article. Il est vrai que les choses sont plus compliquées qu’avant. Mais l’innocence s’arrête là pour faire place à la naïveté, si non la haine. Etant professeur de Harvard, on ne peut croire à la naïveté.
Il y a une grande différence – à la fois légalement et moralement – entre un enfant de deux ans qui est tuée par une roquette ennemie et un adulte – civil – de trente ans qui permette que sa maison soit utiliser pour lancer et pour cacher des roquettes Katioucha.
Remarquez l’exemple. L’enfant innocent n’est pas libanais. L’adulte – « moins innocent » – arabe. Voici un passage d’un article de Le Monde (d’aujourd’hui) :
Devant l'ampleur des destructions provoquées par les bombardements israéliens de la banlieue sud de Beyrouth, "immeuble après immeuble dans des zones résidentielles", devant "les tueries", notamment d'enfants, provoqués par ces raids, Jan Egeland, secrétaire général adjoint de l'ONU pour les questions humanitaires, a accusé, dimanche 23 juillet, Israël de "violation du droit humanitaire". M. Egeland venait de visiter les quartiers dévastés de la banlieue, où des immeubles entiers ont été réduits en poussière et où les bombes ont créé d'énormes cratères. Lorsqu'elles n'ont pas été blessées ou tuées durant ces bombardements, les populations ont fui et vivent dans des conditions précaires. Bien pires sont les conditions de vie des habitants du Sud, principal théâtre de la guerre, coupés du reste du pays et qui manquent dramatiquement de tout. Les agences spécialisées de l'ONU devaient lancer lundi un appel urgent à l'aide pour les populations sinistrées du Liban. Les enfants, selon l'Organisation des Nations unies pour l'enfance (Unicef), constituent près d'un tiers des victimes - morts et blessés - des bombardements. Ils représentent entre 45 % et 50 % des désormais plus de 500 000 personnes déplacées. "Ces enfants ont vécu des moments difficiles, ont vu des choses horribles, note Trish Hiddleston, conseillère régionale de l'Unicef pour la protection de l'enfance. Ils sont plus facilement excitables, plus émotifs ; ils pleurent plus facilement, sont parfois un peu plus violents, redeviennent incontinents, s'accrochent à leurs parents et sont affectés par le stress de ces derniers. Il faut à tout prix leur donner un soupçon de normalité", estime-t-elle.
Cher professeur, y a-t-il aussi une différence entre les enfants ?

dimanche, juillet 23, 2006

Villageois Afghan

D’après la chaîne Canadienne CBC, le Canada va embaucher une centaine d’acteurs Afghans pour jouer le rôle de « villageois Afghan » pour préparer les soldats Canadiens. Un village artificiel est crée au Canada à cette fin…

samedi, juillet 22, 2006

A l'ami

"L'amitié est indispensable à l'homme pour le bon fonctionnement de sa mémoire. Se souvenir de son passé, le porter toujours avec soi, c'est peut-être la condition nécessaire pour conserver, comme on dit, l'intégrité de son moi." Kundera, Milan

vendredi, juillet 21, 2006

Grotesque

Le Secrétaire d’Etat, Condoleezza Rice lors d’un entretien télévisé insiste que c’est « grotesque » de dire que la guerre en Irak a contribué à l’instabilité du Moyen-Orient.

Vraiment ? « Ankara envisage d’attaquer les Kurdes en Irak ».

mercredi, juillet 19, 2006

Proportionnalité quantique

D’après la Doctrine de la Guerre Juste:
La théorie de la guerre juste peut être divisée en trois catégories : 1. Le « Jus ad Bellum » : concerne particulièrement les causes de la guerre. 2. Le « Jus in Bello » : concerne la justice du comportement des différents intervenants pendant le conflit. 3. Le « Jus post Bellum » : concerne la phase terminale et les accords de paix qui doivent être équitables pour toutes les parties. La synthèse de ces trois étapes permet de dégager les lignes suivantes : La guerre pour être juste , doit être engagée en dernier ressort. Toutes les possibilités non violentes doivent au préalable avoir été examinées. La question de l'autorité légitime se pose lorsque le Conseil de sécurité de l'ONU est bloqué par la volonté d'une partie d'exercer son droit de veto. La probabilité de succès doit être plus forte que les dommages imposés. Ce point est certainement l'un des plus difficiles à évaluer puisqu'entrant dans le cadre du calcul des probabilités. La violence engagée dans le conflit doit être proportionnelle au dommage infligé et les populations civiles doivent être autant que possible distinguées des agresseurs militaires. Là encore, se présente une nouvelle difficulté avec les interventions de type guérillas où il est difficile de faire la distinction entre civils et militaires. Le but ultime de l'intervention armée doit être de rétablir la paix.
Et voici comment on change la proportionnalité :
L'ambassadeur des Etats-Unis à l'Onu John Bolton, a jugé "tragique" la mort de civils dans le conflit au Liban, tout en soulignant que l'on ne pouvait englober dans la même condamnation morale les attaques terroristes et les pertes dues aux conséquences de "l'auto-défense" israélienne.

mardi, juillet 18, 2006

Violence incontrôlable

L’histoire de Soldat Green a fait la une des journaux partout dans le monde. En résumé :
Un ancien soldat américain inculpé pour le viol et le meurtre d'une femme irakienne et de trois membres de sa famille a plaidé non coupable jeudi devant un tribunal de Louisville (Kentucky). Il risque la peine de mort. Steven Green, 21 ans, est accusé d'avoir violé une jeune femme irakienne d'environ 25 ans puis de l'avoir tuée ainsi que trois membres de sa famille dont une fillette d'environ cinq ans en mars à Mahmoudiyah, au sud de Bagdad. Si Steven Green est reconnu coupable, il risque la peine de mort pour les meurtres et la réclusion à perpétuité pour le viol. Dans la nuit du 11 au 12 mars, après avoir bu de l'alcool avec quelques camarades, Green, affecté à un barrage routier, avait enfilé des vêtements sombres, dissimulé son visage sous un T-shirt, et s'était rendu dans une maison proche, en compagnie de trois soldats, pour violer une jeune femme qu'il avait repérée lors d'une première visite. Selon les témoignages d'un soldat resté au barrage routier et de deux des soldats qui l'ont accompagné, Steven Green s'est rendu directement dans la chambre où se trouvaient une femme, un homme et une fillette, et en est ressorti en déclarant: "Je viens de les tuer, ils sont tous morts". Green et un autre soldat ont ensuite violé la jeune femme qu'ils cherchaient, puis le premier l'a abattue de deux ou trois coups de fusil d'assaut.Les quatre hommes ont jeté le fusil d'assaut dans un canal, et brûlé leurs vêtements qui portaient des traces de sang. Les photos prises quelques heures plus tard dans la maison montrent qu'ils ont aussi tenté de brûler le cadavre de la jeune femme violée.
Je n’étais pas surpris de voir que d’abord le media et les conservateurs ont renié la possibilité d’une telle atrocité – c’est une fabrication mensongère disaient-ils. Depuis, ils font tout pour isoler le cas, pour dire que c’est une exception absolue. (Comme dans le cas Abu Ghraib.) Il est vrai que ce niveau de violence est rare mais c’est vraiment une question de degrés. Le fait est que la violence engendre plus de violence. Christine Hansen, la directrice d’un ONG (Miles Foundation) a témoigné devant le congrès américain que depuis 2002 il y a au moins 518 cas d’agression sexuelle parmi les forces armées américains…70% des cas, comme avec Green, l’ivresse précédait la violence.

lundi, juillet 17, 2006

Le pape et l’empereur

Cette semaine, le sénat aux Etats-Unis commencera un débat, promis il y a un mois, sur la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Même Bill Frist, le leader incontesté des conservateurs au Sénat y est pour. Et Bush ?
Actuellement, une loi votée en août 2001 à l'initiative de M. Bush interdit le financement avec des fonds fédéraux de la recherche sur les cellules souches embryonnaires cultivées après août 2001. Elle limite la recherche publique à des travaux sur des colonies de cellules souches cultivées avant cette date, dont très peu seraient encore utilisables. M. Bush a menacé l'an dernier de mettre son veto à toute modification de la loi actuelle. Il pourrait devoir mettre sa menace à exécution si le Sénat vote un texte similaire à un projet déjà adopté l'an dernier par la Chambre des représentants, qui supprime les limites posées en 2001 et autorise les chercheurs à travailler avec les cellules souches provenant d'embryons surnuméraires dans les cliniques pratiquant la FIV.
S’il exerce son droit de veto, ce serait pour la première fois ! (Voici la comparaison avec les autres présidents.) Y aurait-il un autre brave leader, pour dogmatiquement ralentir la recherche ? Certainement. Cardinal Alfonso Lopez Trujillo, le bras droit du Saint-Pere :
En cas d'avortement ou de recherche embryonnaire, "l'excommunication touche la mère, le père et le personnel médical", a affirmé le cardinal Alfonso Lopez Trujillo (photo ci-contre) au cours d'une interview accordée à l'hebdomadaire catholique italien Famiglia Cristiana daté du 2 juillet. Le président du Conseil pontifical pour la famille craint de voir l'Eglise portée devant la justice internationale pour ses prises de position en faveur de la vie humaine et de la défense de la famille.
Et un passage des Châtiments de Hugo : Un jour Dieu sur sa table Jouait avec le diable Du genre humain haï ; Chacun tenait sa carte ; L'un jouait Bonaparte Et l'autre Mastaï. Un pauvre abbé bien mince ! Un méchant petit prince, Polisson hasardeux ! Quel enjeu pitoyable ! Dieu fit tant que le diable Les gagna tous les deux. - Prends ! cria Dieu le père, Tu ne sauras qu'en faire ! Le diable dit : - erreur ! Et, ricanant sous cape, Il fit de l'un un pape, De l'autre un empereur.

dimanche, juillet 16, 2006

McDo en anglais...

Le maire d’une petite ville de New Jersey veut boycotter McDonald à cause d’une publicité en espagnole du géant du Fast Food.
Les vraies choses qui nous unissent en communauté et en voisins, c’est notre dévouement au drapeau américain et à notre langue commune, a dit le maire. Et quand McDonald passe un autre message, selon lequel nous allons désormais être différent, ça cause du ressentiment.
Tout d’abord, le McDo n’est pas vraiment limité aux Etats-Unis. Mais même si le maire semble maladroit et s’est fait ridiculisé par la presse, pour une fois, la vraie cause est ciblée. Pour être clair : je ne doute pas que l’intention du maire relève du racisme et c’est le populisme qui le mène à attaquer McDo. C’est une peine perdue, mais contrairement aux autres conservateurs qui s’en prennent directement à la population latine, le maire a raison de blâmer les entreprises privées. CE sont elles qui ont besoin de la main d’œuvre hispanique. Encore plus important : elles feraient tout pour augmenter leur profit. S’il le faut, une compagnie américaine n'hésiterait pas à partir au Mexique pour réduire les salaires. De même, puisque la population hispanique est aux Etats-Unis, les entreprises en profitent autant que possible. Même si le Sénat pouvait passer une loi visant à rendre l’Anglais la langue officielle du pays, le même Sénat n’aurait pas le droit d’interdire les publicités et les services en espagnoles. Si une banque, par exemple, venait à ne plus traduire ses documents ou service en espagnoles, cette population qui grandit chaque jour irait dans une autre banque. (C’est tout comme l’histoire de la guerre de noël.) Donc le maire a – un peu – raison. Mais c’est un combat aveugle qu’il mène. Tant qu’il n’y a pas de lois protégeant les travailleurs Mexicains au Mexique et tant qu’il y a des avantages fiscaux à déménager au Mexique, rien ne pourra empêcher la hispanisation du pays. Le maire, le sénat et le président – produits du système même – sont impuissants. Ils le savent. Mais ca faire elire quand on attaque les etrangers…

samedi, juillet 15, 2006

Zizou

Non...pas celui que vous avez en tête. C’est un blog d’un Tunisien qui habite à Beyrouth – et c’est en français. Juste un passage de son billet de ce soir :
Quand je pense que Demain ya Ahmad Jamal a Tabarka et que ya une semaine on fetait le succés de l'italie face a l'allemagne... La vie est tellement imprevisible, la realité est tellement incroyable. Nous voila dans un contexte de guerre qui semble etre la depuis une eternité ! quand je pense que ya trois jours on avait prevu d'aller au Music Hall ce soir avec des amis tout en esperant qu'il y'ait assez de places pour nous autres et que la je suis avec des amis en train d'essayer de savoir ce qui se passe apres chaque "BOUM"

vendredi, juillet 14, 2006

Soldat et SDF

Une armée professionnelle doit bien entendu recruter aussi agressivement que possible. Etant donné les primes et le salaire que paie l’armée américaine, il ne faut pas être surpris que 64% des recrutés sont issus de familles pauvres. Mais l’armée ne semble pas être une issue de secours pour tout le monde :

Le retour à la vie civile pour les soldats américains déployés en Irak et en Afghanistan est pour beaucoup un parcours semé d'embûches, avec un taux de chômage près de trois fois supérieur à la moyenne nationale.

Près de 15% des anciens combattants âgés entre 20 et 24 ans étaient sans emploi au cours des neuf premiers mois de l'année, selon le Bureau des statistiques de l'emploi.

Selon le site d'information VeteransToday, écrit "par des anciens combattants pour des anciens combattants", ce taux serait dû "en partie au fait que la plupart des militaires gravement blessés en Irak et en Afghanistan sont au début de leur carrière militaire et possèdent des compétences limitées ou très peu d'expérience professionnelle dans le civil".

De plus, il y a plus de 200,000 de personnes « sans domicile fixe »qui sont des anciens combattants. 40% d’entre eux ont participé à la guerre du Vietnam ; 10% – déjà – des guerres du golf…

jeudi, juillet 13, 2006

Le prix de l’amitié

L’affaire Enron continue :
les trois anciens banquiers britanniques de la NatWest réclamés par la justice américaine ont été extradés aux Etats-Unis malgré la mobilisation, en leur faveur, du patronat, de la City, des organisations de défense des droits de l'homme et de l'opposition. David Birmingham, Giles Darby et Gary Mulgrew sont accusés du détournement de 20 millions de dollars (15,8 millions d'euros) au profit d'Enron lors de la vente à l'ancien conglomérat énergétique d'une filiale de la NatWest immatriculée aux îles Caïmans. Selon Washington, ils auraient sous-évalué la société pour empocher la différence.
Que les collaborateurs avec Enron doivent faire face à la justice est une bonne chose. Mais ce qui est terriblement frustrant c’est à travers quel traité ces gens ont été extradés aux Etats-Unis :
Le gouvernement britannique demandera au sénat américain de ratifier un traité d'extradition, pour tenter d'apaiser la polémique que suscite l'extradition prochaine de trois banquiers britanniques, selon le Financial Times publié lundi. Le gouvernement britannique a convenu samedi d'extrader trois banquiers de la NatWest vers les Etats-Unis, où ils sont accusés de fraude dans le cadre du scandale Enron. Cette affaire d'extradition a fait l'objet de critiques en Grande-Bretagne car le traité d'extradition utilisé, mis en place entre Londres et Washington après les attentats du 11 septembre 2001, n'a jamais été ratifié par le Sénat américain et n'est donc pas réciproque.
Même pas les Britanniques – qui font tout pour plaire à Bush – arrivent à être traités en équitablement. Même les Britanniques ne sont pas épargnés dans le piège unilatéraliste.

mercredi, juillet 12, 2006

Pinochet

Pour certaines figures de l’histoire, il n’y a franchement pas besoin de plus raison pur leur en vouloir, ou catégoriquement les exécrer encore plus. Le cas Pinochet :
L'ancien chef de la police secrète (Dina) sous le régime du général Augusto Pinochet (1973-1990) a accusé l'ex-dictateur de s'être livré au trafic de drogue, une affirmation démentie lundi par sa famille.Le général Manuel Contreras, ex-patron de la Dina, a affirmé lors d'un interrogatoire judiciaire que l'ancien dictateur et son fils cadet avaient monté un réseau de trafic de cocaïne, à l'origine de la fortune des Pinochet.Ces accusations, rapportées dimanche par la presse locale, ont été rejetées lundi par Marco Antonio Pinochet Hiriart, le cadet des cinq fils, qui a annoncé son intention de poursuivre le général Contreras en justice pour calomnie. … Le général Pinochet est inculpé pour violations des droits de l'Homme dans le cadre de plusieurs affaires, ainsi que pour fraude fiscale à la suite de la découverte de comptes bancaires secrets abritant environ 27 millions de dollars à l'étranger.

mardi, juillet 11, 2006

Circoncire le virus du Sida


Une étude récente indique une nouvelle direction pour l’Afrique :


Cinq pays d'Afrique australe durement frappés par la pandémie du sida veulent encourager la circoncision après la publication d'une étude visant à démontrer que cette intervention pouvait réduire sensiblement les risques de transmission du virus.Le Botswana, le Lesotho, le Swaziland, la Tanzanie et la Zambie ont entamé des discussions avec l'Agence des Nations unies pour le sida (Onusida) pour rendre l'accès à la circoncision plus facile, selon Tomas Lundstrom, responsable régional de l'agence onusienne.


Le Sida a déjà tué 25 millions de personnes – 40 millions ont le virus. D’après cette étude, la circoncision réduirait de 37% le taux d’infection/contamination.  


lundi, juillet 10, 2006

Esprits dépolitisés

Encore une fois, des sondages difficiles à expliquer. Comment pouvons-nous comprendre le sondage suivant ?

Bush le gérant de crises:

Approuvez vous de la façon dont George Bush gère la situation en Irak?

  • 40% -- « J’approuve »

  • 56% -- « Je désapprouve »

Approuvez-vous de la façon dont George Bush gère la situation de l’Iran ?

  • 40% -- « J’approuve »

  • 31% -- « Je désapprouve »

  • 29% -- « Je ne suis pas certain »

Donc le même taux d’approbation pour l’Irak – où tout va mal et l’armée américaine est bloquée – et l’Iran où Bush n’a pas de politique claire. Encore plus intriguant :

Popularité des guerres – présente et future :

Tout compte fait, est-ce que la guerre en Irak en valait la peine ?

  • 41% -- « Oui »

  • 54% -- « Non »

Si l’Iran continue sur ce chemin et pourrait acquérir des armes nucléaires, supporteriez-vous une attaque militaire américaine contre l’Iran ?

  • 52% -- « Oui »

  • 37% -- « Non »

La majorité pense maintenant que la guerre en Irak est un échec. Mais en même temps, la majorité se dit prête à supporter une action militaire contre l’Iran.

Etant donné que Bush a le même taux d’approbation pour les deux pays, il faut croire qu’ou bien la majorité a une mémoire très courte, ou bien qu’elle est dépolitisée. Les deux possibilités ne sont pas mutuellement exclusives, mais, à mon avis, c’est surtout une question de confiance aveugle face à un ennemi difficile à cerner qui explique le mieux les sondages.

La guerre en Irak est impopulaire pour deux raisons : il n’y avait pas des armes de destruction massive et la démocratie ne progresse pas.  La démocratie était littéralement le cadet des soucis des Américains ; elle devait être l’effet secondaire et désirable d’une politique de protection. Si la démocratisation du Moyen-Orient était la première motivation de Bush, il ne serait pas ami avec l’Arabie Saoudite, le Pakistan et bon nombre d’autres états non démocratiques de la région. Donc il est clair que c’est la question de la sécurité qui mène le jeu.

Pour en revenir à l’Iran : la majorité est prête à supporter la guerre puisque la question posée –comme la politique étrangère du pays – force les sondés à choisir entre la menace nucléaire ou l’invasion militaire. Ils choisissent la dernière.

Du moment où la politique de la terreur règne dans les esprits, une autre guerre contre l’Iran semble acceptable. Puisque la politique du gouvernement de Bush se base entièrement sur le terrorisme, les échecs de l’Irak sont oubliables. Avec le terrorisme, les peuples démocratiques n’ont pas d’échelles pour mesurer le succès de leur gouvernement. Ce n’est pas qu’on oublie l’Irak ; mais la peur d’une prochaine attaque dépolitise les esprits.  

dimanche, juillet 09, 2006

Coup de boule de Zidane

J'aimerais vraiment savoir ce qu'ils se sont dit!

vendredi, juillet 07, 2006

Oxfam et le foot

Espérons que la Coupe peut aussi être l’occasion de nous ouvrir les yeux, au milieu de tout le fun :

Nike paie 13 millions d'euros par an à l'équipe nationale du Brésil et Adidas paie 1,5 million par an à Zinédine Zidane. En même temps, un travailleur asiatique qui produit les chaussures pour ces stars du ballon rond reçoit 47 cents par heure, soit 3,76 euros par jour.

jeudi, juillet 06, 2006

Croyance commode

La position du Pape concernant la laïcité au Canada (et ailleurs) :
Le pape Benoît XVI a estimé samedi que le bas taux de natalité au Canada était dû à "un laïcisme envahissant" et il a enjoint les évêques du pays à contrer cette tendance en prêchant "avec passion" la vérité du Christ. … "Comme plusieurs pays, le Canada souffre aujourd'hui des effets d'un laïcisme envahissant, a déclaré le pape en anglais. En voulant promouvoir une vision de l'humanité séparée de la transcendance de l'ordre divin et sans être guidé par la lumière apportée par le Christ, on enlève l'expérience d'un espoir véritable aux hommes et aux femmes ordinaires. L'un des plus dramatiques symptômes de cette mentalité, clairement visible dans votre région, c'est la chute vertigineuse du taux de natalité."
Dimanche dernier, un prêtre français était attaqué à l’arme blanche en Turquie. Une attaque impardonnable et répréhensible. Mais voici la position du Cardinal Walter Kasper, « président du conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des chrétiens » :
En Turquie il manque un « vrai Etat laïc qui garantisse la liberté religieuse » fondamentale et typique de l’Europe, estime le cardinal Kasper pour qui la Turquie n’est donc pas « mûre » pour l’entrée dans l’Union européenne.
C’est commode. Quand les Canadiens – et les pays industrialisés, blancs – n’ont pas d’enfants, c’est la faute de la laïcité, contre laquelle il faut défendre la religion. Quand il s’agit des gens du tiers-monde, il faut les exclure de l’Europe blanc car ils ne sont pas assez laïc.

mercredi, juillet 05, 2006

France-Italie

Encore une fois, pas la coupe du monde! Deux nouvelles relient encore une fois (comme on en avait parlé ici et ici) les Etats-Unis et l’Europe dans un mauvais partenariat dont il faudrait au moins admettre l’existence, au lieu de continuer à diaboliser les Américains et angéliser les Européens. Chapeau au Libé :
Un document exclusif que s'est procuré Libération atteste que les six prisonniers français des Américains à Guantanamo (Cuba) ont bel et bien été interrogés par les officiers français de la direction de la surveillance du territoire (DST) et de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), sur la base militaire, en janvier et en mars 2002. Or, les avocats de la défense de deux des six détenus, Nizar Sassi et Mourad Benchellali, issus de la banlieue lyonnaise, capturés en Afghanistan fin 2001, soutiennent depuis quatre ans que «des auditions clandestines ont été réalisées sur la base par des agents de renseignements français, hors de tout cadre légal, et ont nourri de façon illicite le dossier judiciaire». Mes William Bourdon et Jacques Debray avaient déposé une requête en nullité qui a été rejetée car selon les juges «la preuve n'était pas rapportée». La cour de cassation a abondé en ce sens le 18 janvier 2006. Impossible à l'époque de trouver trace de ces auditions fantômes. La pièce que nous publions change la donne en plein procès de ces six islamistes devant le tribunal de Paris.
Mais ne négligeons pas les Italiens !
La police italienne a arrêté deux responsables du renseignement militaire italien dans le cadre de l'enlèvement d'un imam égyptien par la CIA en 2003 à Milan. La justice a aussi émis des mandats d'arrêt contre quatre Américains. C'est la première fois que les noms de responsables italiens sont cités en relation avec l'enlèvement, le 17 février 2003, de l'ancien imam d'une mosquée de Milan, l'Egyptien Osama Mustafa Hassan, connu également sous le nom d'Abou Omar. Cet islamiste présumé affirme avoir été transféré en Egypte par avion et torturé.

mardi, juillet 04, 2006

Zinn et le Nationalisme

(Voici ma traduction d’un article de l’historien Howard Zinn, publié ce matin.) Mettre les Drapeaux de côté A l’occasion de ce 4 juillet, nous ferions mieux de renoncer au nationalisme et à tous ses symboles : ses drapeaux, ses Serments, ses hymnes, son insistance dans ses chansons que Dieu a choisi de bénir l’Amérique. Le nationalisme – ce dévouement à un drapeau, à un hymne, si farouchement à une frontière qu’il engendre des massacres massifs – n’est-il pas un des pire maux de notre époque, tout comme le racisme et la haine religieuse ? Ces façons de penser – cultivées, développées, inculquées dans nos esprits dés l’enfance – ont servi ceux qui sont au pouvoir et ont tué les impuissants. L’esprit national peut être inoffensif dans un pays qui est petit et qui n’a ni une armée ni une soif de d’expansion (comme la Suisse, la Norvège, le Costa Rica et bien d’autres). Mais dans une nation comme la notre – énorme, possédant des armes de destruction massive – ce qui aurait pu être une fierté innocente devient un nationalisme arrogant et dangereux pour les autres et pour nous-même. En tant que citoyen, nous avons grandi en croyant que notre nation est différente des autres, qu’elle est exceptionnelle dans le monde, moralement unique, s’implantant chez les autres afin d’y apporter la civilisation, la liberté et la démocratie. Cette duperie ne date pas d’hier. Quand les colons Anglais ont envahi le sol Indien dans la baie de Massachusetts et se sont heurtés à une résistance, la violence a mené à la guerre des Pequots. On pensait que le massacre des Indiens était approuvé par Dieu et que l’invasion du sol était ordonnée par la Bible. Les puritains avaient cité un des Psaumes qui dit : « Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour possession ». Quand les Anglais ont mis le feu à un village Pequot, tuant les hommes, les femmes et les enfants, le théologien puritain Cotton Mather a déclaré : « On pense que pas moins de 600 âmes étaient envoyé à l’enfer ce jour-là. » A la veille de la guerre du Mexique, un journaliste Américain avait déclaré que notre « Destinée Manifeste s’est entendue sur tout le continent que la Providence nous offre». L’invasion de la Mexique déjà commencée, le New York Herlad annonça : « Nous croyons que civiliser ce joli pays fait parti de notre destinée. » C’était toujours pour des buts soi-disant innocents que notre pays est allé en guerre. Nous avons envahi le Cuba en 1898 pour libérer les Cubains, et sommes allé en guerre dans les Philippines peu de temps après, comme disait le président McKinley, « pour civiliser et christianiser » les philippins. Alors que nos forces armées commettaient des massacres dans les Philippines (au moins 600,000 philippins moururent en l’espace de quelques années de conflits), Elihu Root, notre ministre de la guerre, disait « Le soldat américain est différent des soldats de tous les autres pays depuis que la guerre a commencé. Il est l’avant-garde de la liberté et la justice, de l’ordre publique, de la paix et du bonheur ». Nous voyons en Irak que nos soldats ne sont pas différents. Ils ont tué, peut-être contrairement à leur bonne nature, des milliers de civils Iraquiens. Et certains se sont montrés capables de commettre des actes de brutalité et de torture. Et pourtant, eux aussi sont des victimes des mensonges de notre gouvernement. Combien de fois avons-nous entendu le président Bush et le ministre de la défense Donald Rumsfeld dire aux soldats que, si ils meurent, que si ils retournent sans bras ou jambes, ou que si ils deviennent aveugles c’est pour la « liberté » ou la « démocratie » ? Un des effets de la pensée nationaliste est la perte d’un sens de la proportion. Le massacre de 2,300 personnes à Pearl Harbor sert à justifer le massacre de 240,000 à Hiroshima et Nagasaki. Le massacre de 3,000 personnes du 11 septembre sert à justifier la mort des dizaines de milliers de personnes en Afghanistan et en Irak. Et le nationalisme devient encore plus virulent, quand il se croit béni par la Providence. Aujourd’hui, nous avons un président qui, ayant envahis deux pays en quatre ans, l’année dernière durant sa campagne électorale, déclare qu’à travers lui Dieu se révèle. Nous avons besoin de rejeter cette idée selon laquelle notre nation est différente et moralement supérieure aux autres puissances impériales de l’histoire du monde. Nous devons prêter serment non pas à une seule nation, mais au genre humain.

lundi, juillet 03, 2006

Désamour ou jalousie?

C’est difficile de dire avec les Anglais. Mais ce sondage semble se pencher vers le désamour.
77% des personnes interrogées ne considèrent pas les Etats-Unis comme "un symbole d’espoir pour le monde", contre 11% qui pensent le contraire. 83% des personnes interrogées affirment avoir peu ou pas "confiance en la capacité des Etats-Unis à gérer raisonnablement les problèmes actuels" du monde, contre 12% qui donnent toute leur confiance. Sur le président Bush, seulement 16% des Britanniques estiment qu’il est un "grand leader" alors que 77% le considèrent comme un "mauvais" voire "très mauvais" dirigeant. En effet, 65% des personnes interrogées pensent que ses actions rendent le monde moins sûr, alors que 22% estiment que le monde est meilleur grâce à lui. 72% des sondés pensent que Georges Walker Bush qu’il ne fait que défendre les intérêts des Etats-Unis. 58% des Britanniques considèrent les Etats-Unis comme "essentiellement une puissance impérialiste" contre 28% qui ne partagent pas ce sentiment.
Le reste est ici. Il est clair que les Anglais n’ont pas pardonné à Blair d’avoir suivi Bush en Iraq. Blair a un taux de popularité de 26%...

dimanche, juillet 02, 2006

France-Brésil

Non pas le match de foot, mais un artiste français au Brésil, lors de l’établissement officiel du Brésil. Les illustrations sont fascinantes.

Le titre – plutôt long:

'Voyage Pittoresque et historique au Brésil, ou Séjour d'un artiste français au Brésil, depuis 1816 jusqu'en 1831 inclusivement, époques de l'avènement et de l'abdication de S. M. D. Pedro 1er, fondateur de l'Empire brésilien. Dédié à l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France. (published 1834-39)'

Voici le lien à suivre.

samedi, juillet 01, 2006

Le rapport de l'OSCE

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) vient de publier son rapport sur Guantanomo. La phrase la plus remarquable:
Parmi les 440 détenus de Guantanamo, sept sont considérés comme dangereux.
Le reste...
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